![]() ![]() Le roman de Hamilton, au contraire, est postérieur à 1945, ce qui permet sans doute à l’auteur de faire preuve d’un sens de l’humour et de l’ironie assez déroutant. No Directions fut écrit et publié alors que la guerre n’était pas encore terminée, ce qui crée un véritable suspense quant à l’issue du conflit et aux orientations de la société anglaise. En apparence, The Slaves of Solitude est un roman plus conventionnel pourtant sa langue et son univers sont profondément polyphoniques. No Directions entretient des liens assez forts avec la rhétorique et les images-alors à très la mode-des Poètes de la Nouvelle Apocalypse (New Apocalyptic poetry) l’expérimentation formelle et linguistique y est donc omniprésente, frisant même l’artificiel par endroits. ![]() ![]() Aucun de ces deux textes ne doit être considéré comme un documentaire sur l’existence urbaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette étude analyse la représentation de la ville anglaise en guerre-ou plus exactement de Londres et de sa banlieue-dans deux romans britanniques des années quarante : No Directions de James Hanley (1943), et The Slaves of Solitude de Patrick Hamilton (1947). ![]()
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